Monuments, curiosités, sentiers de découverte

Monuments et curiosités

L’église Saint Sulpice :

il s’agit d’un édifice roman du 12ème siècle dont le clocher est recouvert de bardeaux de châtaignier, dont le chœur et la nef sont parfaitement mis en valeur par la restauration complète dont ils ont fait l’objet.

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Vous trouverez ci-dessous un descriptif de l’église Saint-Sulpice.

Les différents documents ont été réalisés par Madame Marie-Christine Mourier, passionnée d’architecture qui souhaitait faire découvrir ce monument au travers de détails architecturaux d’une grande valeur que seul un œil avisé est en mesure d’analyser.

Les sculptures de l’église Saint-Sulpice,
un trésor de l’art roman

Ce site web est quasiment exclusivement centré sur les sculptures présentes dans le transept et les absides de l’église Saint-Sulpice. Ces sculptures datent du douzième siècle et constituent un ensemble remarquable, sans doute un des plus beaux du Limousin et de la Charente voisine.

Elles sont au nombre de 40. Ce nombre même est intéressant car significatif. Selon Michel Pastoureau, « Quarante […] est le nombre de l’attente, de l’épreuve, du châtiment. »1 Les hommes du Moyen Âge désignaient aussi, selon lui, par 40, l’idée d’un grand nombre. Dans notre cas, les sculptures de l’église sont bien en grand nombre et représentent le châtiment. Ce nombre permet de penser qu’elles sont ici au complet, telles qu’elles étaient au douzième siècle, ce qui est assez rare. Dans de nombreuses églises, le temps a fait son œuvre et beaucoup de sculptures ont été cassées, déplacées, réemployées. Ici, nous avons un ensemble complet qui peut donc être étudié, admiré et interprété. Qu’elles soient au complet se trouve confirmé d’ailleurs par leur agencement et les jeux de miroirs qui en font un petit drame. Cela nous permet de mieux les comprendre.

Si ces sculptures sont encore visibles, nous le devons en partie au travail remarquable réalisé par la Société archéologique et historique du Limousin. Ses membres ont en 1926 mené une excursion afin de faire un inventaire raisonné des bâtiments du Moyen Âge et de la Renaissance de la région de Saint-Mathieu. C’est dans ce cadre que l’église a été visitée et ensuite décrite par M. Laborderie dans le bulletin de 1927, tome LXXII. M. Laborderie a aussi réalisé le plan de l’église et des dessins des sculptures.

Par la suite, après le classement de l’église qui me semble être, au moins en partie, le résultat de ce travail d’inventaire, M. Boudrie a repris une partie de cette étude, il a revu le plan, pour en faire un panneau qui a été installé dans la nef. Malheureusement, ce panneau est maintenant dégradé mais reste parfaitement valable dans son contenu. M Boudrie conclut sa présentation dans ce panneau en signalant l’aspect « remarquable » des sculptures.

De mon coté, j’ai revu très légèrement le plan car certains chapiteaux avaient été oubliés et j’ai cherché à comprendre la signification de cet ensemble.

Pour mieux appréhender ces sculptures, nous devons bien avoir en mémoire combien l’homme du Moyen Âge nous est étranger. Pour me guider dans ce travail, pour mieux comprendre cette mentalité très particulière du douzième siècle, je me suis surtout appuyé sur le travail de Michel Pastoureau.

Je cherche ici à redonner de la lisibilité à ces sculptures afin qu’elles sortent de l’oubli où le temps les avait placées, qu’on les regarde, qu’on comprenne combien effectivement elles sont remarquables. Je me retrouve aussi dans l’expression de M Laborderie quand il parle de « musée d’art roman ». Car qui dit musée dit renvoi à d’autres œuvres en d’autres lieux. Un musée est un lieu pédagogique qui ouvre des portes. En écho, comprendre ces sculptures de l’église de Saint-Sulpice nous donne effectivement accès aux autres sculptures romanes de la région, soit parce qu’elles leur sont semblables, soit parce qu’elles leur sont radicalement différentes.

Présentation rapide

Les sculptures se déploient sur l’ensemble des chapiteaux et culots du transept et des absides.

Deux modillons, un côté nord, un côté sud, sont installés contre les piles rectangulaires du transept faisant face aux fidèles. Le modillon côté sud représente un contorsionné, le modillon côté nord un monstre animal, bouche ouverte, effrayant. Ils sont l’incarnation de la menace de l’immonde face aux humains rassemblés.

Les sculptures qui se succèdent installent dans la même tonalité un monde de souffrance, de déséquilibre. On trouve des animaux fantastiques menaçants, souvent gueules ouvertes, des masques, des représentations d’hommes dévorés par des monstres. Mais la plupart des figures sont rassemblées autour de trois motifs, celui du contorsionné, celui du visage déformé et celui de la bouche. Les trois sont des figurations du mal, de la prise en main de l’homme par Satan.

Quelques ilots de tranquillité sont installés en particulier aux articulations des lieux ou autour des deux fenêtres des absidioles, celles de végétaux. On trouve aussi trois figurations apaisées, celle de deux vieillards et celle d’un bœuf. Ces trois figurations sont d’ailleurs placées dans les deux absidioles à des emplacements parallèles sur les murs sud.

Des sculptures peintes en bleu ?

Les photos ont offert des surprises. Il semble rester sur la pierre de, au moins, trois sculptures des traces de bleu. On ne trouve pas a priori d’autres couleurs. Il faut être prudent. Ce bleu est peut-être d’une époque plus récente. Il y a pu avoir au XIIe d’autres couleurs, c’est même très probable. Les murs eux-mêmes pouvaient être peints. N’oublions pas non plus la présence des vitraux qui apportaient peut-être de la couleur. Ceux, actuellement en place, sont récents.

Cela ne nous empêche pas de rêver à une église où au moins des sculptures étaient en bleu. La couleur rendait sans doute les sculptures plus visibles, plus lisibles. Le bleu n’est pas n’importe quelle couleur. C’était une couleur valorisée au Moyen Âge et considérée comme chaude.

Au Moyen Âge, la qualité d’une pierre était retenue en particulier par sa capacité à absorber la couleur.

Trace de bleu

Le parcours du site web
Vous pourrez parcourir dans ce site ces sculptures par deux chemins, un spatial, un thématique en utilisant les liens en bleu ci-dessous.

Cela occasionne bien sûr des redites.
Je présente aussi rapidement l’église et vous donne quelques repères :

Chabatz d’entrar.
Marie-Christine Mourier

1Michel Pastoureau in Figures romanes, Franck Horvat, Michel Pastoureau, Éditions du Seuil, Paris,2007.

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Le château de Montbrun : 

Le château de Montbrun est un château fort des XIIe et XVe siècles

Le site est occupé dès le XIe siècle, comme en témoigne la haute motte castrale située à proximité immédiate de l’actuel château.

En 1199, le seigneur de Montbrun, Pierre Brun, dirigeait avec le chevalier Pierre Basile la garnison de Châlus lors du siège au cours duquel Richard Cœur de Lion trouva la mort.

Au XIIe siècle, un château de pierre, dont subsiste le donjon de style roman, est construit. Ce château est incendié, et presque entièrement reconstruit, au XVe siècle. Saccagé et pillé à la Révolution Française, il est restauré au XIXe siècle. Il subit un nouvel incendie en 1917 et a fait l’objet d’une restauration complète.

Le château est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 20 septembre 1946.

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Les fontaines de dévotion :

La commune de Dournazac est riche de plusieurs de ces fontaines connues pour des facultés médicinales et des bienfaits particuliers qui leur sont attribués.

Elles étaient jadis réputées pour la guérison des humains ou du bétail et sont encore fréquentées de nos jours.

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Les villages anciens :

Le cheminement sur les routes de la commune de Dournazac permet de traverser des hameaux et villages anciens dont quelques bâtisses ont conservé leur authenticité.
Le Grand Puyconnieux, Bussière Montbrun, Mappas
Montbrun, Latterie.

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La châtaigneraie conservatoire :

L’Association du Marron et de la Châtaigne du Limousin aidée de la municipalité de Dournazac a mis sur pied, depuis 1996, un verger conservatoire des anciennes variétés de châtaignes du Limousin.
Cette sauvegarde s’est prolongée naturellement par la réalisation d’un catalogue regroupant des fiches pour présenter chacune des variétés greffées. Sous la houlette du Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricoles de Limoges les Vaseix , l’AMCL de Dournazac, le Parc Naturel Régional Périgord-Limousin, la Chambre d’Agriculture de la Haute-Vienne et Limousin Nature et Environnement ont mené à bien ce travail.

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Les circuits de randonnée :

La commune offre de multiples possibilités de randonnées. Les différents circuits inscrits au PDIPR sont entièrement balisés et permettent de découvrir la campagne en toute tranquillité. La commune et le club de Gymnastique Volontaire proposent également des sentiers de marche nordique, de randonnée courte ou même de promenade. Un sentier botanique balisé, nouvellement aménagé est également proposé aux promeneurs.

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Petit patrimoine :

La commune est très riche au niveau du petit patrimoine. Le visiteur pourra découvrir une multitude de puits, fontaines, fours à pain, lavoirs, croix, le prieuré de Thavaud ainsi que de nombreux éléments d’architecture que le visiteur pourra découvrir au fil de la visite de la commune.

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